rumbo el chalten y fitz roy

Le sommet du Fitz Roy ( 3 405 m) est aussi appelé Cerro Chaltén, ces deux noms venant respectivement de l'explorateur Francisco P. Moreno, et de la tradition Tehuelche.

Le nom de Cerro Chaltén vient du peuple Tehuelche, qui désignait déjà le sommet par ce nom, signifiant « bleu », « bleuté » dans leur langue. Selon les légendes de ce peuple, le sommet a été baptisé par Elal, demi-Dieu et héros principal de la mythologie Tehueleche. Enfant, il est emmené loin de son père qui veut le tuer par le cygne Kelfü qui l'accompagne jusqu'au sommet du Fitz Roy pour le mettre à l'abri. À leur arrivée, la couleur du sommet inspire le cygne et l'enfant qui le baptisent Chaltén.

Le nom de Chaltén pourrait aussi signifier « montagne qui fume » dans cette même langue, et ferait allusion aux nuages presque toujours accrochés à la cime du Fitz Roy. Les indiens aurait pris ces nuages pour de la fumée, tout comme les premiers explorateurs occidentaux qui considéraient le Fitz Roy comme un volcan, jusqu'en 1902, date à laquelle le géologue Rodolfo Hautal démontre qu'il n'en est pas un. En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme une des plus dures au monde. Le granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes. La première tentative d'ascension du Fitz Roy fut menée par le guide italien Aldo Bonacossa en 1937. il atteint le pied de la face Sud du Fitz Roy, lui paraissant la plus aisée à gravir, le 26 janvier. En dépit de l'excellent niveau des 4 grimpeurs, l'expédition n'atteint pas le sommet, devant renoncer face aux difficultés techniques des 400 derniers mètres de l'ascension. Le Fitz Roy est finalement gravi pour la première fois par les alpinistes français Lionel Terray et Guido Magnone en 1952 .